AMBULANCES : de la charette aux véhicules à 4 roues
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De nos jours, la France dispose d’un grand nombre d’hôpitaux, ce qui permet de répondre rapidement à des situations de plusieurs blessés devant être amenés aux urgences, donc de faire appel à des ambulances, ce qui n’a pas toujours été le cas…
Le domaine militaire est à l’origine de nombreux modes de transports qui ont été transformés par la suite pour le secteur de la santé. Il faut attendre 1794 pour voir le premier véhicule dédié aux transports des blessés de guerre. On doit donc la première ambulance officielle au baron Dominique-Jean Larrey qui était chirurgien- chef de l’armée sous Napoléon 1er. Suite à une ordonnance du ministère de la guerre, Larrey proposa un modèle d’ambulance. Avant cette invention, l’armée déplaçait leur blessés avec des véhicules militaires, ceux-ci destinées à détruire l’ennemi plutôt qu’à transporter. Imaginez donc des soldats avec des membres sectionnés ou des tripes à l’air libre transportés sur des canons….
Le baron Pierre-François de Percy, chirurgien de l’armée lui aussi, pensa qu’il valait mieux amener les chirurgiens sur le champ de bataille afin d’opérer sur place . Les chirurgiens se retrouvaient sur une charrette contenant les instruments nécessaires. Cette invention fut vite abandonnée, mais participera plus tard à la conception d’ambulances contenant des instruments de premiers soins.
Au début du 20ème siècle, l’automobile supplante les voitures à chevaux. L’arrivée des véhicules motorisés représente un tournant majeur pour l’ambulance. Les futures amélioration du moteur à explosion et le faible coût du pétrole, les véhicules peuvent être plus volumineux, mais surtout plus rapides et on sait à quel point la rapidité d’intervention peut sauver des vies.
Durant la Première Guerre mondiale, une ambulance est un poste de secours avancé au plus près du front et capable d’accueillir des soldats blessés pour les premiers soins avant leur évacuation vers un hôpital militaire. On utilise à cette époque le terme d’« ambulance » pour le véhicule tracté par un attelage et chargé du transport de ces blessés du poste d’ambulance vers l’arrière, puis celui d’« ambulance automobile » lorsque se répandent les véhicules à moteur. Par la suite le terme ne désignera plus qu’un véhicule destiné au transport des blessés, malades ou parturientes (femmes enceintes).
Il faut attendre le 10 juillet 1970 pour qu’une loi encadre la profession d’ambulancier et en 1973, la mise en place d’agréments de transports sanitaires et du Certificat de Capacité d’Ambulancier (CCA), aujourd’hui devenu DEA (Diplôme d’Etat d’Ambulancier). A cette même époque, apparaît la croix de vie, signe distinctif pour les entreprises agréées. Chaque branche de la croix représente une des missions de l’urgence médicale : repérage, alerte, intervention, secours sur place, soins en cours de transport et transfert à l’hôpital.
De nos jours, d’autres modifications ont été apportées visant à améliorer les conditions de travail des ambulanciers.
Crédits : ludonath bac
