L’histoire de BMW
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En 1916 les deux pionniers de l’aviation allemande Karl Rapp et Gustav Otto dirigeant respectivement les sociétés BFW (Bayerishe Flugzeug Werke) et Otto Werk , ont l’idée de fusionner leurs entités pour donner naissance à la BMW GMBH en 1917. Le logo de la marque représente d’ailleurs une Hélice d’avion symbolisée aux couleurs de la Bavière
La première guerre mondiale profite largement à la marque Bavaroise qui produit des moteurs pour l’aviation Allemande, mais en 1919 le traité de Versailles interdit aux firmes Allemandes de poursuivre leurs activités militaires et l’entreprise doit trouver de nouveaux débouchés. Max Friz, alors directeur du bureau d’étude, décide de travailler sur le projet d’une motocyclette mue par un bicylindre à plat.
En 1922 Karl Rapp, Gustav Otto, Josef Popp, Max Friz et Camillo Castiglioni fondent BMW AG qui prend possession de l’usine de la BFW, c’est pour cette raison que l’on situe l’origine de BMW en 1916.
Le lancement de la moto R32, en 1923 sera l’origine d’un succès commercial retentissant puisque 25 000 exemplaires seront commercialisés en 4 ans, BMW est désormais un constructeur de motos, même si l’année suivante la commission d’armistice lui permet de reprendre la construction de moteurs d’avions.
La marque entre par la petite porte dans le monde automobile en 1928 par le rachat de Dixi qui fabrique sous licence des modèles AUSTIN dans l’usine d’Eisenach. Peu chers ces petits modèles se vendent bien mais BMW a soif de prestige, ce sera chose faite en 1929 quand sa 3/15 PS remporte la coupe des Alpes. Parmi les ambitions de BMW figure aussi celle de l’indépendance, pour produire ses propres modèles, en 1932 c’est la rupture avec AUSTIN.
Très bien équipées et déjà motorisées par le fameux 6 cylindres la 326 et la 328 vont permettre d’acquérir une renommée internationale.
L’histoire ayant la fâcheuse habitude de se répéter, la seconde guerre mondiale va encore profiter à BWM qui utilisera de très nombreux prisonniers pour tenir la cadence de sa production et fournira à l’armée Allemande son modèle de moto R75 équipé du sidecar.
En 1944 BMW met au point le premier turboréacteur au monde !
1945 sonne la victoire des alliés, les Soviétiques et les Britanniques vont piller BMW afin d’utiliser les plans et la technologie pour leurs futurs modèles. Les Américains démantèleront même les usines d’Eisenach et Allach. La firme est à l’agonie.
En 1948 BMW reprend la production de motos et en 1952 celle des automobiles, mais dans l’entrefaite l’entreprise a dû accepter d’être nationalisée pour être sauvée. Les luxueux modèles peinent à trouver leur clientèle face à la concurrence de Mercedes et c’est encore grâce à l’entrée de gamme que BMW va à nouveau rencontrer le succès commercial en 1955 avec l’Isetta, cependant les coûts de production extrêmement élevés du modèle imposeront l’arrêt de la production en 1962.
C’est l’arrivée à la tête de l’entreprise d’Hermann Quandt en 1959 qui va relancer la marque, ce financier est aussi un stratège hors pairs, il trace un axe de développement consistant à développer des modèles abordables collant aux exigences des clients. Au premier rang des succès sous son ère, on compte la BMW 700 mais aussi la 1500 en 1962. Les sixties sont incontestablement les années du renouveau de BMW qui répond parfaitement aux envies de la « neue classe ».
L’année 1972 voit la création du célèbre département MOTORSPSORT symbolisé par le mythique M mais c’est en 1975 que la star est lancée, je veux bien sur parler de la Série 3 qui reste à ce jour le plus gros carton de BMW.
En 1979, les motorisations diesel apparaissent à la suite d’un accord commercial avec l’entreprise Steyr Daimler Puch bien connue des Porschistes.
Les décennies 80 et 90 confirment la position de la marque sur le segment sportif et c’est en 1994 que le constructeur Bavarois s’implante aux Etats-Unis avec l’ouverture d’une usine en Caroline du sud pour assembler le roadster Z3. Toujours en 1994 BMW rachète ROVER GROUP et quatre ans plus tard, en 1998 ce sera au tour de ROLLS ROYCE.
Les années qui suivent ne concernent ni les anciennes ni les youngtimers c’est donc l’heure pour moi de vous remercier de m’avoir lu en espérant vous avoir intéressé et peut être même vous avoir appris des choses sur cette marque si attachante !
Stéphane THURET